Sommaire des programmes de transition de l'assistance sociale au marché du travail

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NEW BRUNSWICK

Le programme NB au travail était un projet de démonstration longitudinale du ministère du Développement des ressources Humaines du Nouveau-Brunswick (DRHNB). Il était destiné à améliorer l'employabilité et l'autonomie des prestataires de l'assistance sociale grâce à un programme de trois ans orienté au participant et un suivi continuel de son dossier. Étant donné sa nature de projet pilote, il devait servir d'outil d'apprentissage pour les prochains programmes. NB au travail a été lancé en 1992 et s'est terminé en 1998.

Le ministère de l'Enseignement supérieur et du travail était chargé des placements en emploi et de la formation, y compris le rattrapage scolaire, dans les collèges communautaires. DRHNB se chargeait de la surveillance du dossier, de la planification de carrière, de conseiller sur la carrière et de compléter les indemnités si nécessaire. Développement des ressources humaines Canada (DRHC) fournissait le financement du soutien du revenu sous forme d'allocation à la formation et quelques prestations spéciales, comme les frais de garde d'enfants et de transport. Le responsable du dossier à DRHNB était la personne-contact pendant toute la durée du participant dans le projet, depuis l'étape de recrutement, en passant par le placement initial, le rattrapage scolaire et la formation, jusqu'à la transition à l'emploi.

La formation et l'éducation étaient dispensées par des collèges communautaires, une école des métiers (Memramcook Institute), des employeurs (stages) et des centres de formation privés (formation achetée). NB au travail a utilisé certains programmes existants, a acheté d'autres programmes d'établissements privés et en a fait élaborés certains spécifiquement. Les activités d'emploi se déroulaient pendant les 20 premières semaines au début du projet afin que le participant puisse être admissible aux indemnités d'assurance-chômage et aux allocations à la formation. Il y avait aussi des activités d'emploi pendant l'étape de rattrapage scolaire ou de formation (par ex. en stage) et pendant le programme de Partenariats (emploi subventionné) qui faisait suite à NB au travail.

La participation au programme se faisait sur une base volontaire. NB au travail visait les prestataires ?avec des enfants à charge, un niveau limité d'éducation, peu de qualifications de travail et très peu de participation antérieure à la main d'oeuvre. Les participants éventuels devaient avoir un niveau d'éducation allant de la 7e à la 12e année, mais pas de diplôme du secondaire et devaient avoir été à l'assistance sociale au Nouveau-Brunswick pendant au moins six mois d'affilée au cours des deux dernières années. Quatre-vingt pour cent des participants étaient des femmes, dont plusieurs avaient des enfants en bas âge ou à l'école élémentaire. Les personnes appartenant à une minorité visible formaient trois pour cent des participants et les personnes Autochtones deux pour cent. Sept pour cent des participants déclaraient avoir une incapacité qui avait affecté leur rendement scolaire dans le passé, 11% avaient un handicap qui avait affecté leur ancien rendement en milieu de travail et de 8% à 11% avaient un handicap qui avait limité leur travail à domicile. On demandait aux participants de compléter le programme en trois ans, mais il y avait quelque flexibilité.

En élaborant le programme, on avait pris en considération la promotion d'emplois bien rémunérés pour les femmes, surtout les mères monoparentales à faible revenu. On avait aussi tenu compte de faire correspondre les objectifs de carrière des participants de NB au travail avec la croissance prévue de types d'occupations sélectionnées au Nouveau-Brunswick. Les employeurs participants n'avaient pas le droit de remplacer des employés ou bénévoles déjà en place.

Les financiers du programme comprenaient Développement des ressources humaines Canada, DRHNB et le ministère de l'Enseignement supérieur et du travail, sur la base d'un partage des coûts moitié-moitié entre le Fédéral et le gouvernement provincial. Le budget initial comportait 28,5 millions de dollars pour l'étape d'emploi (Ens. sup. et travail), 52,2 millions de dollars pour le fonds de développement de la formation (50% du Fédéral et 50% de la province) et 68,4 millions de dollars pour les indemnités d'assurance-emploi (DRHC). Le financement du programme s'est élevé à 177 millions de dollars sur six ans, au cours desquels 2 800 participants se sont inscrits à NB au travail.

Il y a eu une vaste sélection et orientation. Les participants éventuels ont été sélectionnés et invités ?aux séances d'information sur les différentes étapes et attentes du programme de NB au travail. L'orientation se faisait d'habitude en séances de groupe de deux semaines et était accessible partout dans la province. Les personnes intéressées devaient passer un examen de capacités scolaires pour assurer qu'elles puissent entrer au niveau intermédiaire ou supérieur du rattrapage scolaire. La prochaine étape était constituée par la participation à un stage pré-emploi offert par une entreprise privée sous contrat dans le cadre du projet. À cette étape, les participants éventuels étaient préparés à l'emploi et on évaluait leur motivation. On choisissait ensuite les participants qui seraient acceptés au projet. Les agents de dossiers, les consultants de carrière et le personnel du ministère (Ens. sup. et travail) donnaient une assistance continue et faisaient le suivi de chaque participant au programme. On faisait une surveillance périodique du degré de présence et de rendement du participant.

On mena une évaluation à mi-chemin du projet et une autre est à présent en cours pour examiner le processus, l'impact, la rentabilité et les conséquences de politiques à long terme, et le degré de satisfaction des participants. Les résultats serviront à aider l'élaboration de nouveaux programmes.

DRHNB a récemment été restructuré, avec le développement d'un nouveau système de traitement d'information, NBcas. En même temps, la province a augmenté considérablement le personnel responsable des dossiers. DRHNB développe une Stratégie d'éducation et de formation pour guider le ministère à remplir son mandat d'aider les prestataires à devenir autonomes.

© Conseil canadien de développement social, 1999.

Dernière modification: Tue, Jun 22, 1999

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